La seconde et peut être la plus valable est que dans ma vie qui est déjà bien longue, et je ne m'en plains pas, j'ai toujours touché à tellements d'événements sportifs que le temps m'a manqué pour réaliser tous mes désirs, et ce qui me console c'est que je ne dois pas être le seul.
Il a bien fallu, à certains moments que je m'impose un choix.
Et, en me remémorant toutes ces années, je me demande, après tout, s'il existe vraiment une discipline sportive à laquelle je n'ai pas pris part, que ce soit en tant que pratiquant, en comitard ou en simple adepte.
Cela va du football où j'arbitrai pendant dix-sept ans, en passant par la boxe, où je fus aussi arbitre, le cyclisme sous toutes ses faces, les sports motocyclistes et automobiles, la natation, le tennis, sans omettre la colombophilie, où associé avec mon frère cadet, nous nous hissâmes dans cette branche vers les plus hauts niveaux et celà donne une petite idée, de ce qui me restait commme temps libre.
Mais, malgré tout, le cheval a quand même bien hanté ma pensée.
J'ai omis de vous dire q'en tout, je suis et reste un gagneur et que les résultats médiocres ne m'ont jamais intéressé.
C'est peut-être là aussi une raison majeure de ma non-participation active au Sport Hippique, car n'étant pas riche de naissance et sachant tout ce que necessite ce sport pour se hisser au sommet, je n'ai pas voulu risquer l'échec ... un échec qui aurait probablement banni en moi même le souvenir de cette passion pour le cheval.
Et cette passion m'a conduit chaque fois et pendant plus de quarante ans à prendre mes vacances à Ostende, où pendant un mois, je me retrempais chaque fois dans cette atmosphère si particulière qui réjouit tous ceux qui sont atteints de ce virus hippique.
Et tout ce que je n'ai pas pù vivre personnellement, je l'ai inculqué à mes petites filles, à Fabienne d'abord , en 1980, une jolie petite brunette de presque sept ans, qui déjà aimait la photo et le champs de courses où les chevaux constituaient pour elle une zône de prospection particulièrement intéressante.
Il est bien entendu que la petite soeur Muriel, de quatre ans la cadette, a voulu suivre le mouvement et je n'oserais même pas jurer que les parents ne m'en ont pas un peu voulu d'avoir inculquer à ces pauvres gosses, une passion qui ne s'efface jamais tout à fait.
Je ne regrette pourtant pas, car j'ai fait entrer ces deux charmantes petites filles dans un monde qu'il m'aurait bien plû de connaître à leur âge.
Et, c'est à elles que je dédie tout ce travaille afin qu'elles s'en rappellent et se souviennent aussi un peu de moi, quand j'aurai subi le sort de ce qui nous est réservé à tous.
Et c'est ici que commence mon histoire !
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